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cri du vent - Page 6

  • Sainte-Colombe-sur-l’Hers : un projet éolien générateur de grogne

    cri du vent,baywa reLe rassemblement s'est formé devant la halle de Rivel.

    Le jeudi 27 octobre dernier, deux expositions d’information à propos du plan éolien porté par la société BayWa r.e. avaient lieu simultanément à Rivel et Sainte-Colombe-sur-l’Hers, communes directement concernées par une étude de faisabilité engagée au printemps dernier. Ainsi est-il prévu d’ériger quatre éoliennes aux abords du col de la ferme des Bouichous, perspective qui a amené l'association le Cri du Vent à donner rendez-vous à ses adhérents, invités en ce dernier jeudi d’octobre à venir signifier leur opposition à ce projet.

    70 membres de l'association munis de pancartes et d'affiches, ont répondu présent à ce rassemblement initié en milieu de semaine. Les divers slogans scandés devant la mairie de Rivel, commune directement  impactée, se voulaient simples et clairs, « Respectez le cadre de vie des Rivélois », « Un pays sage respecte ses paysages », « Promoteurs éoliens, dehors »...

    Promoteurs dénoncés lors de son intervention par le président de l’association, qui appelle « à refuser ensemble de voir notre territoire se transformer en zone industrielle à leur seul profit ». Préférant privilégier le développement des énergies renouvelables « à travers des installations à échelle humaine ».

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    Le groupe s'est ensuite dirigé vers Sainte-Colombe-sur-l’Hers pour y mener une opération similaire. Les discussions se sont engagées dans le foyer rural, en présence de Thierry Couteau, maire, et de Charles Ravot, représentant la société BayWa r.e. Ce dernier devait préciser que« la zone est suffisamment vaste pour étudier plusieurs variantes d’implantation des éoliennes. Elles seront situées à une distance d’environ 1 000 mètres des hameaux de Camp Bigou et Rivals, ainsi qu’à 1 500 mètres des centre-bourgs de Sainte-Colombe-sur-l’Hers et Rivel, quand la législation impose une distance de 500 mètres ».

    Charles Ravot explique comment quatre éoliennes pourraient être raccordées au poste source de Lavelanet (Ariège), « pour une production électrique annuelle estimée à 30 810 MWh. Soit l’équivalent de la consommation domestique de 13 800 personnes (chauffage compris), soit près de 80 % des besoins domestiques de la Communauté de communes des Pyrénées Audoises ». Porteur du projet avec Killian Bodin, il ajoute que « la première année de développement du projet éolien se focalise sur les échanges avec les riverains du projet. Des études environnementales, acoustiques, paysagères et mesures de vent viennent d’être engagées avec la pose en octobre d’un mât de mesure. D’une durée de 12 à 18 mois, elles seront menées par des bureaux d’études indépendants de la région. Ces études permettront de préciser les caractéristiques et contraintes potentielles liées au projet ».

    Avant de quitter les lieux, les opposants à ce projet émettaient encore un voeu : « Espérons que ces échanges constructifs permettent à Monsieur le maire de contrebalancer l'appât du gain par la valeur de notre patrimoine, et de retrouver la quiétude de nos beaux villages ». Comme il avait commencé, le rassemblement s'est terminé dans la bonne humeur.

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    Les adhérents du Cri du Vent en discussion avec Charles Ravot, représentant la société BayWa r.e.

  • Le Cri du vent cible de dégradations

    cri du vent

    L’association le Cri du Vent  qui se bat contre l’implantation d’éoliennes industrielles dans le Pays du Chalabrais manifestait dernièrement son opposition au projet éolien de Sainte-Colombe-sur-l’Hers. Comme cela avait été déjà réalisé à plusieurs reprises depuis 2009, une série de panneaux ont été posés aux entrées des villages concernés par ces implantations, à savoir Rivel et Sainte-Colombe.

    Des panneaux qui semblent déranger puisque l’un d’entre eux a été dégradé hier samedi 4 juin, sur la route menant de Rivel à Bélesta. Face à de tels agissements, les adhérents du Cri du Vent font savoir « qu’ils vont rapidement se remettre à l’ouvrage, pour affirmer leur motivation et continuer à revendiquer leur liberté d'expression ».

  • Le Cri du Vent se retrouve pour son assemblée générale

    L’association le Cri du Vent communique :

    cri du vent« L'assemblée générale du Cri du Vent se tiendra demain mercredi 23 février à 18 heures, à la salle polyvalente de Courtauly. Les projets éoliens qui étaient en sommeil ces dernières années refont surface, et les promoteurs font le forcing auprès des maires pour essayer de décrocher des contrats avant que les juteux tarifs d'achat obligatoire par EDF ne retombent, les privant dans l'avenir des profits indécents qu'ils peuvent encore espérer à ce jour.

    Ce rendez-vous permettra de donner les dernières informations ayant pu être obtenues, et nous déciderons ensemble des actions à mener pour atteindre le but qui a toujours été le nôtre : pas une seule éolienne dans le Kercorb !

    A l’ordre du jour, rapport moral du président, rapport financier, élection du conseil d'administration, questions diverses. A la suite de l'assemblée générale, le conseil d'administration se réunira pour élire le bureau. Dans le cas où le quorum ne serait pas atteint, une nouvelle assemblée générale se tiendra demi-heure plus tard avec les membres présents ».

  • Cri du Vent : Des militants satisfaits et vigilants

    cri du ventLe président Jean Baudeuf a rendu compte des actions engagées.

    Mardi 28 mai, l’association Le Cri du Vent tenait son assemblée générale annuelle à Courtauly. Le président Jean Baudeuf remerciait l'assistance, ainsi que Gérard Penando, maire de la commune, avant de présenter le rapport d’activités. L’occasion d’évoquer les bonnes nouvelles enregistrées tout au long de l’exercice écoulé, avec la société Raz-Energie déboutée en appel au sujet du parc éolien de  Monjardin, et le très probable abandon du projet de Festes-Saint-André.

    Jean Baudeuf soulignait que pour autant, l’heure n’était pas encore venue de baisser la garde, eu égard à la volonté du Président de la République de tripler le nombre d'éoliennes terrestres à l'horizon 2030 : « Nous devons rester vigilants, d'autant plus que la procédure d'autorisation unique pour l'ICPE réduit la place de l'information et du débat public ».  

    Il poursuivait en rappelant comment « la démarche du Cri du vent a reçu l'aval des préfets qui se sont  succédés dans l'Aude et dans l'Ariège. Les arguments motivant les arrêtés préfectoraux pour le  refus des permis de construire des éoliennes de Montjardin et de Troyes-d'Ariège, sont les mêmes que ceux que nous avons toujours développés, et ils ont été validés par la cour d’appel du tribunal administratif de Marseille ».

    Le président Baudeuf invitait les adhérents de l’association à continuer, comme ils l'ont fait jusqu'ici avec succès. « En allant chercher l'information le plus en amont possible des projets de parc éolien, pour pouvoir informer les populations et manifester notre opposition avant que ces projets mortifères ne soient trop avancés ». Il concluait par un vibrant « Vive le Kercorb libre de toute pollution éolienne industrielle », avant que Francine Joulia, trésorière ne donne lecture du rapport financier. Cette assemblée prenait fin avec l’adoption des rapports à l’unanimité.